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When a drop falls – Quand tombe une goutte by Loop

Dans le hall de la nouvelle aile Est de l’aérogare passagers de Bari se situe l’œuvre d’art « Quando una goccia cade » (quand tombe une goutte), installation artistique visant à communiquer la grande attention et le respect que porte la région des Pouilles à l’eau et à l’environnement.

L’œuvre, conçue conformément aux dispositions de la loi 717/49 et modifications successives, s’élance sur 14 mètres de haut et s’intègre parfaitement avec l’espace architectural de l’aérogare. À travers des jeux de lumières changeantes et les différentes parties qui la constituent, elle synthétise la valeur de l’eau comme bien essentiel, en concentrant l’attention sur la goutte, élément emblématique fondamental, et en exaltant la symbolique de l’eau comme source de vie, et comme bien commun.

L’œuvre s’articule en différentes parties :

  • Un nuage de lumière ;
  • Une fontaine pour la goutte ;
  • Une installation multimédia avec un écran tactile.

En cliquant sur la goutte qui s’affiche sur l’écran, l’animation démarre : la goutte tombe au centre de la fontaine et toute la structure s’allume. L’écran tactile s’anime d’une pluie de gouttes, où un visage est représenté dans chacune d’elles. En cliquant sur l’icône « Ajoutez votre photo », l’utilisateur pourra insérer sa photo dans la pluie de gouttes. Une webcam détecte le visage de l’utilisateur, prend une photo et l’insère automatiquement dans une goutte. Ceux qui le souhaitent pourront envoyer leur photo à leur adresse e-mail ou bien la publier sur les réseaux sociaux, en contribuant ainsi à communiquer le concept de l’œuvre installée dans l’aéroport de Bari.

La même application pourra être utilisée sur des dispositifs personnels (ordinateur, smartphones, tablettes), en téléchargeant les photos à distance, sans devoir être présent à l’aéroport. Cette application pourra comprendre des contenus supplémentaires, sur l’eau, sur l’œuvre ou sur l’aéroport de Bari.

La poétique symbolique exprimée de manière matérielle à travers la chute d’une goutte est ainsi amplifiée par l’usage interactif, qui place le spectateur/l’utilisateur en contact direct avec l’œuvre et sa signification.

La dimension sociale de l’eau, l’idée de circulation est d’autant plus intensifiée par la possibilité d’interagir sur les réseaux sociaux.

Notes de l’auteur

Que peut-il se passer à la chute d’une goutte ?

L’œuvre synthétise la valeur de l’eau comme bien essentiel, en concentrant l’attention sur la goutte, élément emblématique fondamental.

De nombreuses campagnes sur l’eau, présentée comme bien commun et droit fondamental, placent la goutte comme symbole clé : « ogni goccia conta » (chaque goutte compte), « save a drop » (économisons une goutte), « una goccia nel mare » (une goutte dans la mer).

Il a donc été décidé de concentrer la symbolique de l’œuvre sur la goutte, en évitant de cette façon d’utiliser de grandes quantités d’eau, dans une œuvre qui souhaite parler, justement, du fait que la préciosité de l’eau devrait nous pousser à ne pas la gâcher… pas même une goutte.

Une simple goutte, cependant, peut suffire : à elle seule, elle peut donner la vie, créer de la lumière, des émotions.

La fontaine pour la goutte, à la base de l’œuvre, célèbre aussi bien la force d’une goutte (qui illumine toute la structure) que sa fragilité précieuse, à protéger et à économiser.

Une structure articulée et élégante, qui remplit théâtralement la verrière, visible depuis chaque étage, sous des points de vue toujours différents.

Une structure vivante et lumineuse, dans laquelle les jeux de lumières changeantes attirent l’attention.

Une structure légère et aérienne, en phase avec l’architecture dans laquelle elle s’insère, et qui valorise l’espace lumineux de la verrière en en exaltant la perspective verticale.

Une structure interactive, qui s’anime avec la participation de ses usagers.

Une structure sociale, qui permet aux usagers de partager en ligne leur expérience sur place.

L’aspect de la structure rappelle, dans son ensemble, une goutte ; le nuage de lumière supérieur rappelle l’état gazeux de l’eau ; au centre, la goutte d’eau à l’état liquide, où se concentre toute la valeur symbolique de l’œuvre ; vers le bas, un miroir de glace reflète la structure.

La fontaine centrale parle, de façon métaphorique, de l’absence de l’eau. Sur les écrans, l’eau est vivante, elle bouge, elle s’anime. Dans la fontaine, cependant, il n’y a pas réellement d’eau. Et l’absence de l’eau parle plus que sa présence.

L’utilisation de matériaux locaux (Pierre de Trani, pierres des Murge) créent un lien direct avec le territoire.

La structure vit sans cesse. La lumière des éléments verticaux et du nuage de lumière créent des effets lumineux changeants continus, qui attirent l’attention des passants, comme une grande sculpture de lumière.

Au rez-de-chaussée, deux postes interactifs attirent le regard.

Un poste permet d’interagir avec l’œuvre. En cliquant sur la goutte de l’écran tactile, une animation de toute l’œuvre est lancée : d’un coup, elle s’éteint, pour laisser la lumière se concentrer sur le point central, d’où tombe une seule goutte, qui recréée comme par magie la lumière qui s’élance sur toute l’œuvre, jusqu’au nuage, au sommet.

Quand tombe une goutte… naît la vie.